Mon quotidien
La forêt communale
La forêt communale de Sainte-Hélène relève du régime forestier depuis mars 2003, la surface cadastrale actuelle est de 2 485 ha. La surface retenue en gestion est donc de 2 485,11 hectares, dont 2 226 ha sont boisés. La surface non boisée se compose de quatre parcs photovoltaïques, de zones humides et de l’emprise des équipements (desserte et pare-feu).
Une ferme solaire est donc installée au canton du Bétout. Elle se compose de 4 parcs installés sur une surface de 163 ha.
Située dans la région naturelle du Plateau Landais, la forêt repose sur le vaste plateau de « sables des Landes ».
Les fonctions principales de la forêt
Des enjeux de production « forts » pour tous les peuplements de pin maritime, les stations forestières sont des landes humides assainies et des landes mésophiles humides qui permettent généralement la production de bois d’œuvre de pin maritime dans de bonnes conditions.
Les enjeux de production sont faibles pour les boisements feuillus mais ces peuplements présentent des intérêts écologiques non négligeables. Les enjeux de biodiversité sont reconnus pour 8 lagunes : présence avérée et potentielle de plantes patrimoniales.
Les enjeux d’accueil du public sont essentiellement locaux sur la totalité du massif, bien que deux sites fassent l’objet d’une fréquentation locale : l’étang de la Levade qui jouxte la forêt communale et la ferme solaire du Bétout.
Les enjeux paysagers sont à prendre en compte à proximité des voies routières les plus fréquentées.
La forêt est soumise au risque d’incendie, elle est bien équipée avec un réseau de pistes conséquent et entretenu, néanmoins des équipements complémentaires sont à prévoir sur des cantons moins bien desservis.
Comme ailleurs sur le massif, les risques de dégâts sur les peuplements par les tempêtes et les insectes xylophages sont importants et doivent être pris en compte dans la gestion.
La réalisation du plan de chasse est confiée à l’Association Communale de Chasse Agréée (ACCA) locale.
En forêt communale de Sainte Hélène, la pression des grands animaux n’est pas homogène sur le territoire, des dégâts ponctuels sont constatés au nord de la commune et une surpopulation de cerfs est probable sur ces cantons.
Par contre sur les communes Médocaines voisines, un déséquilibre sylvo-cynégétique est très souvent constaté.
La gestion passée
La tempête Martin de 1999 a eu un impact très important sur le massif : 69 % de la surface furent touchés à plus de 40%.
Ceci modifia de manière très importante l’équilibre des classes d’âge de la forêt puisque 879 ha furent reboisés sur la période d’aménagement passé (dont 665 subventionnés suite à la tempête Martin).
La tempête Klaus de 2009 a occasionné des dégâts moins importants : 16 000 m3 de chablis furent néanmoins récoltés en 2009 et 2010.
Alors que l’aménagement passé prévoyait une récolte moyenne annuelle de 11 267 m3, il fut constaté une récolte réelle de 12 715 m 3 /an, dont 1 466 m 3 /an de bois chablis.
Les peuplements forestiers
L’analyse de l’histogramme des classes d’âge fait apparaitre :
Une surface importante
de jeunes peuplements issus de reboisements post Martin :
879 ha reboisés entre 2005 et 2017, dont 665 ha subventionnés suite à la tempête Martin.
Une surface conséquente
de vieux bois de plus de 50 ans : 276 ha.
Des peuplements âgés de 30 à 40 ans
généralement en sous-densité suite aux tempêtes de 1999 et 2009.
De nombreux jeunes peuplements
en surdensité n’ont pas bénéficié de second dépressage suite aux attaques importantes de scolytes entre 2010 et 2012.
De jeunes boisements
âgés de 10 à 20 ans qui sont des peuplements d’avenir : reboisements complets, croissance généralement bonne à satisfaisante.
Une faible surface reconstituée
lors les cinq dernières années (62 ha).
Une faible surface reconstituée
conséquente en janvier 2018 : 197 ha.