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Foire de la Sainte-Croix

La Foire de la Sainte Croix, créée en 1770 a lieu tous les troisièmes week-ends du mois de septembre. Elle est ancrée dans le patrimoine local et Médocain et rassemble de nombreux exposants chaque année.

Retrouvez dans cette page son histoire.

Création & historique

La Foire fut créée en 1770, sous le règne de LOUIS XV (dit le Bien Aimé).

Rappel : Le département de la Gironde fut créé en 1790

La Foire était d’abord une foire aux chevaux et aux boeufs, puis aux vaches et enfin aux aulx & oignons.

Événement phare de la commune, elle durait trois jours et attirait des visiteurs bien au-delà des frontières sainte-hélénoises.

La foire dans les années 1800

Sep. 1819

Lettre au brigadier pour réquisitionner deux gendarmes et maintenir l’ordre pendant la Foire.

10 sept. 1821

Lettre au Sous-Préfet demandant la reconnaissance officielle et la validation des dates de la Foire par le Roi.
(Texte 4)

22 janv. 1822

Lettre au Sous-Préfet demandant le maintien des dates de la Foire.
(Texte 5)

5 août 1822

Pas de nouvelles du Roi !

4 Sep. 1822

Nouvelle réquisition de gendarmes.

27 Août. 1857

Délibération fixant les tarifs du droit de plaçage.
(Textes 8 et 8.1)

Courant 1895

Délibération sur l’adjudication du plaçage.
(Texte 9)

14 Nov. 1897

Commission pour l’achat d’un champ de foire.
(Texte 10)

16 Juin. et 31 Juil. 1888

Délibérations pour l’achat d’un champ de foire.

20 Nov. 1898

Délibération pour autoriser la construction d’un puits.

12 Fév. 1899

Modification du cahier des charges du plaçage.

La foire dans les années 1900

15 Août 1900

Prise de mesures sanitaires suite à l’épidémie de fièvre aphteuse.
(Textes 15 et 15-1)

8 Avril 1900

Délibération sur l’utilisation d’engrais chimiques sur le champ de foire.
(Texte 16)

19 Août 1904

Indemnité de 30F à la gendarmerie pour la prise en charge de la surveillance de la Foire.
(Texte 17)

Courant 1905

Le plaçage s’effectue de gré à gré, par adjudication.

Courant 1911

Clôture du champ de foire avec bornage.

Courant 1919

Suite à la guerre, le droit de plaçage est revu à la baisse.

Courant 1920

Vente de foin suite au ramassage sur le champ de foire.

Courant 1926

Prise en charge par la commune de la surveillance au carrefour par le garde-champêtre et la gendarmerie.

Courant 1945

Plus de 200 vaches sur le foirail

En 1969, suite à un référendum recueillant 98% de votes positifs, la date de la Foire est désormais fixée au 3ème samedi de septembre et sa durée réduite à 2 jours. Cette nouvelle formule est inaugurée le 20 septembre 1969 par le maire, M. Louis Fourthon.

Puis, aux alentours de 1990, la Foire devient Foire de l’ail & de l’oignon, et la Confrérie de la Frottée à l’Ail est créée en 1992.

La foire dans les années 2000

Depuis quelques décennies, l’événement s’est largement diversifié avec de plus en plus d’acteurs qui participent à perpétuer cette désormais célèbre Foire : artisans, pépiniéristes, rosiéristes, primeurs, associations, fête foraine, etc.

Le + pour la foire : le train

Avec la mise en service de la ligne Bordeaux - Lacanau Ville (59 km) par la « Société Générale des Chemins de Fer Économiques » du 21 décembre 1866 au 1er octobre 1954, et l’arrêt du transport voyageur, le train est un plus pour la Foire de la Sainte-Croix.

Dès 1887, la municipalité, consciente de l’effet favorable du train sur la réussite de la Foire, décide d’accorder une subvention à la SGCFE pour les « trains spéciaux » des 15 & 16 septembre. Cette subvention, prise sur le Fonds de Garantie, s’élève à 70 cts du km et sera reconduite chaque année par le Conseil Municipal lors de ses délibérations d’août (textes 20 et 20-1).

Puis, quelques améliorations s’ensuivirent avec, en 1893, une halte aux Tronquats (texte 21), puis en 1898, l’extension des horaires, avec le dernier train qui sifflait la fin du bal à minuit, et enfin en 1921, une nouvelle extension des horaires jusqu’à 1 heure du matin.

Le 22 juillet 1923, le Conseil Municipal demande des trains supplémentaires.
La SGCFE, quant à elle, demande de garantir les horaires de départ et de ne plus attendre les retardataires !

La foire pendant les guerres

Aucun conflit, aucune guerre ou révolution, n’a empêché la Foire de se tenir depuis sa création. Il aura fallu attendre la Covid-19 pour connaître sa première annulation.
Les « occasions » ne manquèrent pourtant pas :

  • La Révolution de 1789 et les années qui s’ensuivirent
  • Napoléon et ses différentes campagnes
  • La guerre franco-allemande de 1870 à 1871
  • La 1ère guerre mondiale de 1914 à 1918
  • La 2nde guerre mondiale de 1939 à 1945
  • La guerre d’Indochine de 1946 à 1954
  • La guerre d’Algérie de 1954 à 1962

Pendant ces différents conflits, malgré le manque d’hommes partis faire la guerre, et y compris entre 1940 et 1944 sous l’occupation allemande, la Foire s’est tenue.

Le 29 février 1915, est décidé le versement de la somme du plaçage de la foire de 1914 au fonds de solidarité aux victimes de la guerre (orphelins, blessés de guerre, etc.).

La nourriture pendant la foire

Pendant la Foire, en plus de s’approvisionner pour l’hiver, c’est l’occasion de repas de famille, de retrouvailles et donc de repas de « fête ». Dans les années 1800-1900 l’alimentation quotidienne est monotone : pain, soupe, bouillie, légumes, fruits.

Le pain : il est cuit 1 fois par semaine et est fait de farine de seigle (noir) ou, bien plus tard, de blé et de son, puis de froment. On le trempe dans la soupe car la mie est compacte.

La soupe & les légumes : la soupe de légumes, à base de chou ou de lentilles se voit agrémentée de pois chiches, d’épinards, de courges, de panais, voire d’un peu de lard pour les « grandes occasions ». Puis, au fil des ans, on l’enrichit de pomme de terre, d’aubergines, de navets ou encore de tomate.

Les fruits : au gré des saisons, on se nourrit de noix, de noisettes, de châtaignes bouillies ou grillées, de mûres, etc. Pour les repas de « fête ou grandes occasions » on se permet d’utiliser les ressources de la ferme (volailles, cochon, mouton) et le résultat de la chasse.

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